• Blog de l'instructeur

    Espace de publication dédié aux thèses* guides et billets d'humeur de l'instructeur.

    * Définition : « Une thèse est la prise de position ou l'affirmation d'un locuteur, à l'égard du sujet ou du thème qu'il évoque. »

  • Guides et explications pratiques autour de l'apprentissage du Goshindo :

    Le Keikogi

    Un pratiquant d'arts martiaux doit revêtir un Keikogi, ou plus communément en Europe un Kimono. Celui-ci doit être blanc, mais cela varie en fonction des styles d'arts martiaux.
    Pour le Goshindo / Goshin-Jutsu, le blanc sera de rigueur. Le Keikogi doit être propre et repassé, toujours dans un esprit de respect du lieu de pratique, du professeur et de ses partenaires d'apprentissage.
    La veste doit comporter des cordons à l'intérieur et cela afin de pouvoir fermer celle-ci.
    Dans notre style, les manches doivent être remontées pour : premièrement nous différencier des autres arts martiaux, et deuxièmement éviter les luxations de doigts durant les techniques.

    Plier son Keikogi

    Voici deux façons de plier son Keikogi :

    Plier son kimono 1
    Plier son kimono 2

    La ceinture

    Partie en cours de rédaction.

    Nouer sa ceinture

    Voici comment nouer sa ceinture :

    Nouer sa ceinture 1
    Nouer sa ceinture 2


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  • Explications sur le Dojo, les saluts et autres cérémonies :

    Le Dojo

    Dojo signifie "lieu où l'on étudie la Voie". C'est un endroit qui a d'abord été consacré à la pratique de la méditation des moines Bouddhistes, puis à la pratique des Budo (arts martiaux Japonais). Le Dojo est un lieu où l'on progresse dans l'art martial que l'on a choisi. Mais on y progresse aussi sur le plan physique et mental. C'est un endroit d'éveil, pour cela, ce lieu doit être respecté.

    Un salut est de rigueur pour entrer et sortir du Dojo, en respect de ce lieu culte où règne un esprit ZEN et où la persévérance est présente en permanence.

    Les saluts

    Dans le cadre des arts martiaux comme dans d'autres, le salut en tant que geste est un témoignage extérieur de respect envers la personne ou l'objet concerné.
    Le salut peut être très simple (une politesse usuelle par exemple) ou plus élaboré sous la forme d'un cérémonial (comme le salut au drapeau dans l'armée par exemple).

    Au Goshindo, tous ces saluts sont aussi pour célébrer la zénitude du lieu, remercier le professeur de dispenser son savoir, remercier les pratiquants de servir de partenaire pour apprendre les techniques.
    Ils se font à la manière japonaise : c'est une inclinaison, que ce soit debout ou assis. Dans ce dernier cas, on présente une main ou le bras droit (au sol, devant soi) pendant l'inclinaison, en signe de sincérité et de confiance.

    Occasions d'adresser le salut

    Il y a de nombreuses occasions d'adresser un salut au Goshindo, comme dans d'autres arts martiaux d'origine japonaise.

    De façon générale, on salue debout :

    1. pour entrer et sortir de la salle du Dojo,
    2. pour entrer et sortir du Tatami (surface d'entraînement sur laquelle on pratique pieds nus),
    3. pour commencer et terminer un travail technique avec un ou plusieurs partenaires,
    4. au professeur avant de démarrer un randori, puis à la fin du randori.

    On salue assis :

    1. au professeur lors de la remise officielle d'une récompense, d'un grade, etc.

    D'une façon plus particulière, l'ensemble des pratiquants peuvent faire un salut un peu plus élaboré au professeur avant de commencer le cours, ainsi qu'à la fin du cours. C'est le cas ici, et voici comment il se fait :

    Les pratiquants sont alignés en ligne avant de se placer l'un après l'autre, en échiquier, en face de l'instructeur.
    Un salut debout est effectué avant de s'assoir, puis de saluer le professeur en le remerciant (en termes japonais, avec les deux mains devant).
    Ce dernier répond, et les élèves reprennent alors son geste.
    On se relève à la suite du professeur et un second salut debout s'effectue. Puis le cours commence ou-bien au contraire, les pratiquants sont invités par le professeur à sortir les uns après les autres.

    La tenue

    Aux saluts, on reste statique et attentif. Debout, on a les mains alignées le long du corps (qui reste détendu) et les pieds sont joints. Au sol, on est assis à la japonaise : sur les jambes (précisément sur ses talons), mains sur les cuisses.
    Pour les personnes qui ne peuvent pas s'assoir ainsi, on opte alors pour la position en lotus : assis par-terre, jambes croisées devant.


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  • Thèse à propos de l'évolution du pratiquant :

    Pour délivrer un grade supérieur à un pratiquant de Goshin-Jitsu, le Sensei doit tenir compte d’un programme établi par Shihan Pascal STOUPY, et cela depuis 2004, année durant laquelle nous avons quitté la Fédération de Goshindo.
    Mais il n’y a pas qu’au programme qu’il faut se référer. Le Sensei doit également regarder l’évolution du pratiquant par rapport à ses débuts, ses aptitudes physiques et ses compétences martiales. En effet, chaque individu évoluera différemment car chaque être est unique, et chaque être ne perçoit pas de la même manière l’apprentissage des techniques. C’est pourquoi les pratiquants évoluent à un rythme différent, notamment en fonction des fréquences d’entraînements, et du sérieux que le pratiquant donne pendant le cours. Certaines personnes sont fait pour pratiquer un art martial et d’autres moins, mais le plus important, c’est de se faire plaisir et d’entretenir son corps pour avoir une meilleure hygiène de Vie, et vieillir en meilleur santé, car ne rien faire s’est s’empâter. L’avantage d’avoir des pratiquants qui évoluent plus vite que les autres, permet de s’accrocher à eux et de s’aider de leur aptitude pour pouvoir s’améliorer dans un moindre temps, car même si les pratiquants viennent pour se faire plaisir, on se prend vite au jeu des grades. On devient vite mordu et impatient de passer à l’étape suivante, car cela fait toujours plaisir de se rendre compte que l’on évolue et que l’on monte dans les ceintures et ainsi se rapprocher de la ceinture noire, qui je pense donne un certain signe de fierté sur sa personne, car il faut de la persévérance, du courage et du respect pour arriver à ce but ultime. Un autre point important c’est de progresser même si l’on ne devient pas un maître, car l’amélioration de sa propre pratique permet l’amélioration spirituelle de l’individu, car un corps rempli d’énergie physique amène à un esprit dynamique et serein, c’est-à-dire en art martiaux « zen » !

    Pour finir mon quart d’heure philosophique, je vous cite une pensée de Bruce LEE, avec qui je suis tout à fait d’accord : « l'Individu seul est magique, ce ne sont pas les techniques ni les disciplines »

    Sensei LEBEAUX Gérald
    Ceinture Noire 3e Dan
    Avril 2009


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  • Thèse à propos du respect :

    Définition du dictionnaire : « souci de ne pas porter atteinte à quelque chose. Considération que l’on a pour quelqu’un ».

    Le respect est une des règles primordiales des arts martiaux. Sans le respect, aucun apprentissage pédagogique et technique n’est possible. Le respect se doit à son professeur, mais aussi envers ses amis et partenaires avec qui l’on travaille.
    Refuser de travailler avec un pratiquant que l’on n’estime pas, est un manque de respect qui va à l'opposé du bien fondé des arts martiaux. Ce respect, on le montre à travers le salut que l’on donne à son professeur et à ses partenaires. Le respect, on le doit également au lieu où l’on travaille les arts martiaux, c’est-à-dire le « DOJO ».
    Même si de nos jours la propriété d’un local ne signifie rien pour beaucoup, autrefois, la terre et la maison étaient le bien le plus précieux des hommes à qui elles appartenaient. C’est pour cela que l’on doit le respect aux endroits qui servent de Dojo, lieu où l’on apprend à se dépasser techniquement, physiquement et psychologiquement. Le respect se donne aux personnes que l’on apprécie, mais ce n’est pas pour autant que l’on doit mépriser et haïr ceux que l’on déteste. Au contraire, il faut leur montrer un certain respect, qui consiste à se comporter en gentlemen pour notre époque, ou en chevalier, pour nous Européens, qui correspond à une époque plus lointaine où les arts martiaux en Asie en étaient seulement au début d’une grande évolution que nous avons la chance de voir et de pratiquer aujourd’hui. C’est encore une marque de respect envers les fondateurs asiatiques, morts aujourd’hui, que de pratiquer un art martial, car cela permet de faire vivre leur dévouement et leur respect qu’ils avaient pour la vie. En effet, les pratiquants d’arts martiaux sont là pour apprendre à connaître leur corps et également pour apprendre à se défendre, c’est-à-dire respecter leur vie et celles des autres, et non pour faire du mal à quiconque. On ne doit pas seulement le respect aux pratiquants d’arts martiaux, mais à toutes les personnes vivantes sur cette terre, que ce soit nos parents, notre famille, nos amis, nos professeurs, nos voisins, et j’en passe car le monde est rempli d’êtres humains.

    Le respect se doit aussi à la Nature et à la Vie, car sans elle, l’homme ne serait pas là. Je reviens sur le respect que nos ancêtres avaient par rapport à la terre et la maison qui leur appartenaient. Ils respectaient la terre en la travaillant durement, et celle-ci leur rendait bien, car la terre leur donnait la nourriture dont l’homme a besoin pour survivre. Sans respect de la nature et de la vie, l’homme ne serait plus. D’ailleurs, l’homme a déjà commencé à ne plus respecter cette nature, et l’homme le paye, car des espèces végétales et animales disparaissent, mais cela est un autre sujet !

    Il ne faut pas oublier que le respect est la manière de garder l’estime de soi. Si l’on manque de respect à quelqu’un ou à quelque chose, c’est envers soi que l’on manque de respect. Je terminerais en citant un proverbe : « le respect des autres commence par le respect de soi-même ».

    Sensei LEBEAUX Gérald
    Ceinture Noire 2e Dan
    Avril 2006


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  • Thèse à propos de la ceinture :

    Comme le disait le plus grand pratiquant d’arts martiaux, Bruce LEE, la ceinture ne sert qu’à tenir le pantalon du kimono. Mais pour beaucoup de pratiquants, et cela quelque soit le style que l’on pratique, on porte une grande importance à la couleur de sa ceinture. Mais une ceinture orange de Goshin-jitsu est-elle plus valorisante qu’une ceinture orange de karaté, de judo ou tout autre style ?

    La réponse à cette question, est qu’il faut pratiquer le style qui nous permet d’être bien dans sa peau et en harmonie avec notre cerveau, notre mode de vie !

    Nombre de pratiquants sont impatients d’obtenir le grade supérieur, et cela le plus rapidement possible, mais chaque pratiquant est différent physiquement, physiologiquement et psychologiquement. Trois points de notre être, qui permettent à chacun d’évoluer différemment, donc d’obtenir la ceinture peut-être avant son camarade, ou après ! Mais cela ne veut pas dire que l’on est plus mauvais ou meilleur, mais tout simplement que chacun à ses compétences.

    Il est dommage de voir certains de nos élèves arrêter l’art martial parce qu’ils échouent à un passage de grade. Lorsque cela se produit, c’est que l’élève doit encore s’améliorer. Il faut persévérer pour obtenir la technique qui nous fait défaut, c’est comme cela que l’on progresse sur le tatami et dans la vie. Si l’on échoue, c’est que notre corps n’a pas atteint la compréhension du niveau requit, et si l’on décide d’arrêter suite à un échec à un grade, c’est que notre cerveau et notre ego ont encore moins compris la pratique et l’utilité des arts martiaux.

    Pour nous Européens, la ceinture ne sert qu’à motiver les pratiquants et montrer l’évolution de sa propre pratique.

    Pour finir, la pratique d’un art martial ou d’un sport doit avant tout permettre de se référer au dicton suivant :

    MENS SANA IN CORPORE SANO
    UN ESPRIT SAIN DANS UN CORPS SAIN

    Sensei LEBEAUX Gérald
    Ceinture Noire 2e Dan
    Juin 2005


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